vendredi 20 novembre 2009

Filmographie

Earthlings, de Shaun Monson, 2003

«Earthlings» se veut un film de sensibilisation principalement quant à la relation qu’entretiennent les humains envers les animaux. Parfois choquant et difficile à regarder, ce documentaire se veut réveiller notre conscience quant aux marchés de l’alimentation et du vêtement entre autres.Earthlings traite de la relation de l'homme avec la nature et plus précisément avec les animaux. Le film documentaire souligne le fait que cette relation n'est malheureusement très négative et que ce sont les animaux qui en pâtissent. On remarquera que les réalisateurs de Earthlings ont fait appel à des caméras cachées.
Earthlings ("terriens") montre que notre système dirigé par l'homme et l'argent a instauré une dictature cruelle et sanguinaire, dont les animaux sont les plus grandes victimes?
Sur les thèmes des animaux de compagnie, de l'élevage pour l'alimentation, celui pour l'habillement, la pêche, le divertissement, la recherche médicale, l'industrie cosmétique, le documentaire montre des images sans concession sur la violence, le mépris, le cynisme, l'inconséquence... des humains dans leur rapport à l'animal. C'est dur et révoltant. Pourquoi en sommes-nous venus à faire tout ça ?
Il interroge sur le pourquoi de notre non prise en compte des souffrances animales, ou de notre négation de cette souffrance. Sur la gravité et les conséquences de cette démarche "humaine".




Le Cauchemar de Darwin, de Hubert Sauper, 2004

Les rives du plus grand lac tropical du monde, considéré comme le berceau de l’humanité, sont aujourd’hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation.
En Tanzanie, dans les années 60, la Perche du Nil, un prédateur vorace, fût introduite dans le lac Victoria à titre d’expérience scientifique. Depuis, pratiquement toutes les populations de poissons indigènes ont été décimées. De cette catastrophe écologique est née une industrie fructueuse, puisque la chair blanche de l’énorme poisson est exportée (500 tonnes de filets de poissons par jour) avec succès dans tout l’hémisphère nord. La perche est préparée sur place dans des usines financées aussi par des organisations internationales et 40 % de la production reste pour nourrir la population locale, en lieu et place des petits poissons locaux plus faciles à conserver.
Pêcheurs, politiciens, pilotes russes, prostituées, industriels et commissaires européens y sont les acteurs d’un drame qui dépasse les frontières du pays africain.
Dans le ciel, en effet, d’immenses avions-cargos de l’ex union soviétique forment un ballet incessant au dessus du lac.. L’auteur suggère, sans le démontrer vraiment, que les avions cargo (russes ou ukrainiens) ne reviennent pas à vide et alimentent le trafic d’armes à destination de la région des Grands Lacs.

















La 11e Heure, le dernier virage
Réalisé par Nadia Conners, Leila Conners Petersen, Avec Leonardo DiCaprio


Un regard sur l’état de l’environnement et des solutions pour tenter de restaurer l’écosystème planétaire, à travers des rencontres avec une cinquantaine de scientifiques, intellectuels et leaders politiques.
A la 11ème heure, un changement reste possible. Ce film explique comment nous en sommes arrivés là – comment nous vivons, quel impact nous avons sur l’écosystème et ce que nous pouvons faire pour changer de cap avant qu’il ne soit trop tard.
Articulé sur une série d’entretiens avec des experts du monde entier, tels l’ancien Premier ministre soviétique Mikhail Gorbatchev, le savant Stephen Hawking, l’ancien directeur de la CIA James Woosley, les spécialistes du développement durable William Mcdonough et Bruce Mau et une cinquantaine de scientifiques, penseurs et politiciens de réputation mondiale, Le Dernier Virage expose les problèmes clés auxquels sont confrontés le Terre et ses habitants.




We Feed the World - le marché de la faim
Réalisé par Erwin Wagenhofer, 2007


Chaque jour à Vienne, la quantité de pain inutilisée, et vouée à la destruction, pourrait nourrir la seconde plus grande ville d’Autriche, Graz... Environ 350 000 hectares de terres agricoles, essentiellement en Amérique latine, sont employés à la culture du soja destiné à la nourriture du cheptel des pays européens alors que près d’un quart de la population de ces pays souffre de malnutrition chronique. Chaque Européen consomme annuellement 10 kilogrammes de légumes verts, irrigués artificiellement dans le Sud de l’Espagne, et dont la culture provoque des pénuries d’eau locales...

L’autrichien Erwin Wagehhofer signe avec le documentaire ‘We feed the world’ un film alarmant sur les problèmes engendrés par l’industrie alimentaire. Industrie qui creuse l’inégalité nord-sud et qui dérègle l’environnement. La déforestation et l’épuisement des ressources naturelles apparaissent comme les nouveaux fléaux du XXIe siècle. Le phénomène n’est pourtant pas récent. Mais l’heure est venue d’en prendre conscience comme tend à nous le montrer ce film grâce à des inserts qui encadrent chaque image afin de heurter et de frapper le spectateur. Et cela fonctionne. Le documentaire est porteur d’un message sur notre manière de vivre et de se nourrir. La taille des centres de production, le gâchis alimentaire, les OGM, le déclin de la pêche traditionnelle : autant de sujets préoccupants et abordés intelligemment par le réalisateur sous forme d’interviews et d’images chocs. L’entretien filmé avec le PDG de Nestlé Peter Brabeck est à cet égard exemplaire : le président masque avec sympathie les contradictions de fonctionnement de son entreprise sous une rhétorique d’éloge du capitalisme parfaite et bien huilée.


Notre pain quotidien
Réalisé par Nikolaus Geyrhalter, 2007


Pendant deux ans, Nikolaus Geyrhalter a placé sa caméra au coeur des plus grands groupes européens agricoles, nous donnant accès des zones inaccessibles. Il a filmé les employés, les lieux et les différents processus de production pour réaliser un documentaire cinéma qui interroge et implique intimement chaque spectateur.
Notre pain quotidien ouvre une fenêtre sur l’industrie alimentaire de nos civilisations occidentales modernes. Réponse à notre sur-consommmation, la productivité nous a éloigné d’une réalité humaine pour entrer dans une démesure ultra-intensive qui a rejoint les descriptions des romans d’anticipation.
Cadrages minutieusement composés, images cristallines, montage fluide construisent un film sans
commentaire, sans propagande, dont les images parlent et demeurent.
Notre Pain Quotidien questionne, inquiète et fascine.

Vaches contrastées


Un petit contraste entre les vaches (ici des charolaises) élévées naturellement, biologiquement, à l'air libre, et celles de la même race, dans des hangars, serrées les unes contre les autres, se nourrissant de graines et paille.
Elles viennent toutes de la Nièvre, en pleine campagne.
Etrangement, elles viennent toutes d'un même éleveur.
Je n'ai pas encore réussit à me convaincre de mettre les pieds dans un abattoir, il s'agit donc d'un premier essai photographique.