mardi 17 novembre 2009

Ces petites choses à savoir!


Vous êtes vous demandé ce que signifiaient les numéros inscrits sur vos oeufs achetés dans le commerce?
Depuis le 1er janvier 2004, pour les oeufs vendus directement aux consommateurs en provenance de l'Union Européenne (UE), le mode d'élevage des poules doit figurer sur chaque emballage et oeuf.

0 = biologique
1 = poules en plein air (élevage où les poules peuvent se déplacer librement, aller et venir à l'extérieur)
2 = poules au sol (élevage où les poules peuvent se déplacer à l'intérieur des volières)
3 = poules en cage (élevage où les poules vivent en batteries ou en cages aménagées, soit un espace individuel maximal de 600 cm2 - 25x24cm au sol)





Anotation: J'ai symbolisé les poules par les oeufs qu'elles pondent, et pour donner plus d'impact, ai attribué un nom aux oeufs, comme à l'époque où les petits éleveurs de volailles donnaient un nom à leurs animaux, en signe d'affection.

Faits divers


Article parut dans "Courrier International, Hors-série, été 2009"
"Pas bêtes! Les moeurs étonnantes de animaux"


K comme Kangourou


Le pet du kangourou sauvera-t-il la planète?

"Des chercheurs australiens veulent donner aux vaches et aux moutons un intestin de kangourou pour lutter contre le réchauffement climatique. Les flatulences des ovins et bovins produisent énormément de méthane, un puissant gaz à effet de serre. Un kangourou qui pète, en revanche, ne dégage pas de méthane, grâce à une bactérie présente dans son tube digestif."





Anotations: Ne réduisons pas notre production de viande, mangeons plutôt des hybrides, Kangouvache ou Moutonrou!
Il me fallait commencer par cette constation alarmante, mais quelque chose me choque particulièrement dans ces dires: l’animal n’est plus considéré en tant que tel, mais en tant que propriété de l’homme et produit de consommation, réduit
au statut d’objet. L’animal devient esclave et marchandise. Il est élevé selon des modes de production intensive qui s’apparentent à la production industrielle.
Il faut produire plus, à un rythme effrené, en oubliant que les intéressés sont sujets au stress et à un traitement des plus lamentables.
La trop grosse production animale à également un impact écologique inimaginable: Les bovins et ovins en trop grand nombre sont en partie responsables du trou dans la couche d’ozone et donc du réchauffement climatique. Ceux ci relâchent du méthane, gaz hautement dangereux, provoquant cette ouverture.
De plus, l’élevage intempestif des porcs (on a aperçu ce phénomène en Bretagne) provoque la pollution des eaux de surface en nitrates et phosphore relâchés par le lisier (excréments porcins). Celui ci est même plus toxique que les engrais chimiques commerciaux.

Temple Grandin, Professeur en sciences animales de l’université de Fort Collins du Colorado est une spécialiste de renommée internationale en structures de stockage animalier (livestock en anglais). Elle est propriétaire d’une entreprise de conseils sur les conditions d’élevage des animaux qui a fait d’elle une expert de renommée en conception d’équipements pour le bétail.
Aussi affirme t’elle que « Les animaux bien traités sont moins enclins aux maladies, aux blessures et au stress, qui ont tous le même impact négatif sur l’état du bétail ainsi que sur les personnes. Des conditions correctes de bien être animal sont également rentables pour les producteurs. Se conformer à nos lignes de conduites en matière de bien être animal nous aide à assurer une production efficace et réduit les pertes.»
«Mangez moins de viande et vous sauverez la planète»


C’est l’avertissement lancé par Jonathon Porritt, président de la Commission Britannique du Développement Durable, directeur des Amis de la Terre et co-président de Greenpeace dans le rapport The Global Benefits of Eating Less Meat.

Pour argumenter cette phrase, il ajoute à juste titre que «L’agriculture intensive animale exige toujours plus de terre, d'eau et de pesticides employés pour cultiver soja et autre fourrage pour l’alimentation des animaux. Le résultat est l’ une des plus grandes crises environnementales auquel nous faisons maintenant face.»

Des chiffres ont parfois plus d’impact que des mots : on constate que partout dans le monde, la consommation de viande et autres produits d’origine animale (oeuf, lait...) a considérablement augmenté ces dernières années.
En 40 ans, la consommation de viande par an et par personne est passée de :

56 à 89 kilos en Europe
89 à 124 kilos aux USA
4 à 54 kilos en Chine
8 à 42 kilos au Japon
28 à 79 kilos au Brésil

Cette augmentation soudaine devrait alerter toute le population; la consommation de viande et produits laitiers a quadruplé en 4 décennies et la Banque Mondiale prédit quelle augmentera encore de 50 % d’ici 2020.

Il y a déjà 2 fois plus de poulets que d’humains sur la planète, plus dun milliard de porcs, 1.3 milliards de bovins et 1.8 milliards d’ovins. Il faut également prendre en compte que la plupart de ces animaux mangent plus d’aliments quils n’en produisent.
Il faut 10 kg de fourrage (soja, céréales...) pour produire 1kg de viande de boeuf, 100.000 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de viande de boeuf (seulement 900 litres pour 1 kg de blé).

[source: veganimal.info, Texte original paru dans the Observer : Eat less meat and youll help save the planet]