dimanche 29 novembre 2009

Antonio Biasiucci
Photographe


Biographie

Antonio Biasiucci est né à Dragoni (Caserta) en 1961. Il s’installe à Naples pour étudier les sciences politiques en 1980 puis s’intéresse à la photographie en tant qu’instrument de recherche anthropologique : il réalise un premier travail sur la banlieue de Naples. En 1981, il devient photographe pour l’Observatoire du Vésuve et développe une importante documentation sur les volcans italiens en activité. En 1987, il se lie d’amitié avec Antonio Neiwiller, auteur et metteur en scène de théâtre, avec lequel il collaborera jusqu’en 1993. Ses paysages des sites volcaniques, ses détails des matières qui les composent, ses travaux dans divers musées de Naples (anthropologie, anatomie,zoologie), ainsi que dans des usines de métallurgie, composent une oeuvre empreinte d’une climat dramatique très personnel et qui est régulièrement exposée en Italie ainsi qu’en France.

L’œuvre “ Vaches ” s’est constituée petit à petit, sédimentant image après image dans le temps jusqu’à devenir l’un des éléments les plus importants de sa recherche, concentrée sur les éléments primaires. Antonio Biasiucci est parti de Dragoni, son village natal, pour un voyage qui l’a conduit jusqu’à Varanasi, dans l’Inde du Nord. La vache, initialement animal évocateur photographié dans la pénombre d’une étable – toujours la même, représentant l’un des derniers exemples d’une économie et d’une culture familiale liées à la terre – devient le symbole d’une pacifique sacralité naturelle, de la partie bonne de la nature. Elle est la Grande Mère, créatrice de formes animales et malléable jusqu’à devenir terre, minéral, autre.




Envie de steak?


Une petite réflexion autour de nos repas quotidiens.

Nous mangeons de la viande depuis la nuit des temps. Il y a des millions d'années l'homme se repaissait déjà d'êtres vivants, mais en chassant son repas. De nos jours, tout nous tombe sous la main; il nous suffit d'aller au supermarché pour trouver fruits, légumes...et protéines animales.
Et le tout sous forme de bavette, steak, filet... Par conséquent, l'animal que nous mangeons ne ressemble pas à un animal, la viande devient objet quotidient.
Je ne suis ni végétarienne, ni végétalienne, je pars juste du principe que nous devrions respecter l'animal que nous mangeons.





Anotation: Vidéo réalisée à partir de photographies prise en "mode rafale". L'animal-steak a été préalablement découpé dans une photographie de véritable morceau de steak. Le sang est bien sûr un trucage, mélange de peinture et d'eau.