mardi 17 novembre 2009

Il me fallait commencer par cette constation alarmante, mais quelque chose me choque particulièrement dans ces dires: l’animal n’est plus considéré en tant que tel, mais en tant que propriété de l’homme et produit de consommation, réduit
au statut d’objet. L’animal devient esclave et marchandise. Il est élevé selon des modes de production intensive qui s’apparentent à la production industrielle.
Il faut produire plus, à un rythme effrené, en oubliant que les intéressés sont sujets au stress et à un traitement des plus lamentables.
La trop grosse production animale à également un impact écologique inimaginable: Les bovins et ovins en trop grand nombre sont en partie responsables du trou dans la couche d’ozone et donc du réchauffement climatique. Ceux ci relâchent du méthane, gaz hautement dangereux, provoquant cette ouverture.
De plus, l’élevage intempestif des porcs (on a aperçu ce phénomène en Bretagne) provoque la pollution des eaux de surface en nitrates et phosphore relâchés par le lisier (excréments porcins). Celui ci est même plus toxique que les engrais chimiques commerciaux.

Temple Grandin, Professeur en sciences animales de l’université de Fort Collins du Colorado est une spécialiste de renommée internationale en structures de stockage animalier (livestock en anglais). Elle est propriétaire d’une entreprise de conseils sur les conditions d’élevage des animaux qui a fait d’elle une expert de renommée en conception d’équipements pour le bétail.
Aussi affirme t’elle que « Les animaux bien traités sont moins enclins aux maladies, aux blessures et au stress, qui ont tous le même impact négatif sur l’état du bétail ainsi que sur les personnes. Des conditions correctes de bien être animal sont également rentables pour les producteurs. Se conformer à nos lignes de conduites en matière de bien être animal nous aide à assurer une production efficace et réduit les pertes.»

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