L'Animal-machine est une hypothèse éthologique issue du mouvement mécaniste initié par René Descartes.
Elle avance que les animaux sont des machines au sens premier du terme, c'est-à-dire qu'on ne leur accorde ni conscience ni la moindre pensée. Poussée à l'extrême, notamment par certains tenant des Lumières, cette conception implique que leurs cris et gémissements ne pouvaient être que le reflet de dysfonctionnements dans les « rouages. »
Les animaux obéissent à leurs pulsions, et donc au principe de causalité : en effet, tel stimuli extérieur (par exemple l'odeur d'un prédateur) entraîne chez l'animal telle réponse comportementale prévisible (ici, la fuite). Descartes affirme donc que l'on pourra un jour créer une machine qui soit indifférenciable d'un animal. De nos jours, les progrès de la robotique permettent de se rapprocher de cette machine-animal. Cependant, les recherches actuelles sur le comportement des animaux (par exemple, les Bonobos) semblent montrer que ceux-ci auraient une certaine forme de pensée, et donc ne pourraient jamais être fidèlement reproduis par une machine.
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Aujourd'hui, dans les industries de production massive de viande, l'animal est toujours considéré comme produit et non être vivant à part entière.
Henri Ford, s'inspira des chaines de démembrement des abattoirs américains pour imaginer ses chaines de montage automobile. Etonnant?
L'animal semble donc une machine à produire de la barbaque...
Anotation: Collages d'aliments pris dans divers magazines de grandes chaines alimentaires, correspondant aux parties de l'animal (représenté soit par photo, soit par dessin)
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